Cornelius Crowley (

« J’arrête les études. »
« Quoi ?! Tu plaisantes j’espère ? »
« Non papa je suis très sérieux »
« Ne me dis pas que c’est à cause de ton foutu groupe de rock ? »
« Si. De toute manière tu sais très bien que les études ça n’a jamais été fait pour moi ! Si j’ai fais droit, c’est seulement pour te faire plaisir, et parce que je sais que c’est que maman souhaitait. Mais je ne peux plus. Ça sert à rien de faire semblant, je ne deviendrais jamais un grand avocat, ou une grande pointure du barreau. Tu le sais très bien. C’est la musique mon monde. »
« Mais arrêtes tes conneries ! Tu penses vraiment que ton groupe à de l’avenir ?! Tu m’excuseras de ne pas vouloir que mon fils finisse dans la rue, à dealer de la drogue où je ne sais quoi ! Parce que franchement c’est ce qui va t’arriver ! Et je ne serais pas là quand tu reviendras en courant à la maison, me suppliant de t’aider »
« Je te remercie papa, tant de soutien de ta part, ça me va droit au cœur. Maman elle au moins comprenait ma passion et me soutenait… »
« Je t’interdis de parler de ta mère ! Comment oses-tu ? Elle est morte ! Je suis sur que comme moi elle aurait été extrêmement déçu par ce qu’est devenu son fils ! Heureusement qu’elle n’est plus là pour voir ça »
« T’es qu’un salaud ! »
Mon père me balança une gifle monumentale.
« Ne me parles plus jamais sur ce ton. Je suis ton père, tu me dois le respect. »
« Tu parles, qu’est ce que tu as fais pour le mériter ? Tu n’es plus qu’un alcoolo qui passe ses journées à se lamenter sur son sort, et tu oses me dicter comment je dois vivre ma vie ? Mais tu as raison sur un point, heureusement que maman n’est plus là, car elle ferait surement un infarctus en voyant la pitoyable loque que tu es devenue. » Des mots durs, mais c’était la réalité. Il n’était plus que l’ombre de lui-même. Un alcoolo, violent et agressif, qui passait ses nerfs sur ses enfants. Et après ça il osait me juger ? Il ferait mieux de se regarder dans une glace ! Il allait m’asséner un nouveau coup, mais étant plus rapide que lui je lui retins le bras et le repoussais. « Adieu papa » Sur ce, je quittais la maison en claquant la porte derrière moi. Plus question de vivre une minute de plus dans cette maison, qu’il aille au diable ! De toute manière je n’avais pas besoin de lui. Toute ma vie je m’étais débrouillé tout seul, ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer. Ma mère était morte 3 ans plus tôt d'un cancer, c'était elle le ciment de la famille, et depuis son décès tout a explosé. Mon père ne s'est jamais remis de cette perte, d'ailleurs il a tendance à nous rendre responsable moi et mes sœurs de son décès. Comme si c'était nous qui avions pu provoquer son cancer ! De toute manière les conflits avec mon père ça remonte à l'enfance. J'ai jamais pu le blairer. Je n'ai jamais compris ce que ma mère avait bien pu lui trouver. Quoi qu'il en soit voilà comment à 18 ans j’avais quitté le domicile familial pour partir voler de mes propres ailes. Je créchais pendant un temps chez un pote le temps que je me trouve un studio. Je fis toute sorte de petits boulots pour payer mon loyer. Avec Keith, mon meilleur pote, on avait formé un groupe de musique, qui gérait assez bien. On se produisait dans quelques petites salles, ça nous rapportait un peu d’argent, c’était déjà ça. La musique coule dans mes veines, depuis qu'on m'a mit une guitare entre les mains quand j'étais petit je ne l'ai plus lâché. Peut importe toutes les critiques que j'avais pu essuyer, je savais ce que je valais, et j'étais bien déterminé à réussir. Avec mon talent combiné à celui de Keith on allait tout déchirer ! Malheureusement on a essuyé quelques revers mais je ne me suis jamais découragé. Et puis un beau jour, miracle, je repère Adrien et Jimmy, et c'est ainsi que naquit THE KILLERS.

Que pourrait on dire de ce cher Cornélius a part que c’est un être fabuleux (a) ? Et oui vous l'aurez comprit ce n'est pas la modestie qui l'étouffe... Nan il est plutôt du genre confiant, sur de lui et qui a une assurance à toute épreuve. M'enfin il est tellement adorable qu'on lui pardonne son arrogance. Et puis c'est pas comme si il passait son temps à dire à la Terre entière combien il est beau, après tout il en a pas besoin on le remarque très bien tout seul^^.

Cornelius est quelqu'un de simple à vivre. Il ne se prend pas la tête pour des choses qui n'en valent pas la peine. Un grand déconneur dans la vie, il adore faire la fête et rigoler avec ses potes. C'est rare de ne pas le voir en train de sourire. Il respire la joie de vivre et adore la faire partager à ceux qui l'entourent. Sarcastique et doté d'une répartie cinglante, il sait comment l'utiliser. Il a tendance à toujours prendre les choses à la légère, à alléger une situation dramatique en sortant toujours une remarque destiné à détendre l'atmosphère. Ha à ce petit jeu là il est très bon, mettez lui un déprimé dans les pattes, faites le passer une journée avec lui, et je peux vous dire qu'il retrouvera le sourire. Le fait qu'il ne prenne jamais les choses au sérieux à parfois tendance à agacer, mais attention, quand la situation l'exige il sait se montrer sérieux et responsable. Cornelius fait un excellent ami, bon confident, à l'écoute, on sait qu'on peut compter sur lui et qu'il ne vous laissera pas tomber, c'est une personne de confiance.

Évidemment Cornelius n'est pas parfait, comme tout le monde il a son lot de défauts. Tout d'abord, c'est quelqu'un d'extrêmement têtu, plus borné que lui tu meurs. Quand il a une idée en tête, c'est très difficile de lui faire changer d'avis, et en plus de cela, il est de 100% mauvaise foi, alors même quand même il a conscience d'avoir tort, il ne l'avouera jamais, et pour un peu il réussirait à vous convaincre que c'est lui qui a raison, c'est qu'il a aussi une grande force de persuasion. Jason est plutôt du genre rancunier, il laisse rarement une seconde chance, ou alors il faut vraiment la mériter. Mais généralement une fois qu'on a perdu sa confiance, c'est pour toujours. Alors ne vous avisez pas de le décevoir. Car si il est gentil et aimable envers les gens qu'il apprécie, il sait se montrer dur et cassant envers ses ennemis, et croyait moi, il sait attaquer là ou ça fait mal. Un autre de ses défauts : la jalousie. Il n'aime pas trop qu'on tourne autours de sa copine, surtout qu'il n'a aucune confiance dans les hommes...Assez impulsif il pourrait rapidement en venir aux mains avec un gars qu'il trouve trop entreprenant. Paradoxalement, de son côté ça ne l'empêche pas de flirter avec toutes les jolies demoiselles qu'il croise, c'est plut fort que lui, c'est un grand séducteur dans l'âme, il aime bien charmer et plaire. Que voulez vous, c’est un playboy dans l’âme.

Ce qu’il déteste par-dessus tout, c’est l’autorité. Il ne supporte pas qu'on lui dicte sa conduite, qu'on lui donne des ordres et il à même tendance à refuser les conseils d'autrui, trop orgueilleux pour les prendre en compte. Il est très indépendant et débrouillard et veut toujours faire les choses à sa manière. Il a plutôt un comportement de meneur, c’est ce qui fait qu’il a du mal à supporter toute forme d’autorité.

Pourvu d'un caractère bien trempé, et n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. A vrai dire il a une grande gueule et aime bien dire ce qu'il pense même quand ça ne plait pas forcément. Il préfère aller droit au but, direct dans le vif du sujet, plutôt que de tourner autours du pot pendant deux heures.

Cornélius cache en réalité une personnalité bien plus complexe qu'il ne veut l'admettre. Son arrogance et son assurance apparente ont souvent tendance à énerver mais en réalité il s'agit d'un masque pour se protéger. Il s'est bâtit une solide carapace afin de ne pas se dévoiler et montrer ses réels sentiments. Pour cela il a trouvé un moyen : paraître détacher de tout, se la jouer « je m’en foutiste », comme si rien ne pouvait l’atteindre. D’ailleurs il se sert pour ça énormément du sarcasme et de l’humour. Mais faut pas croire, sous ses airs de bad boy, se cache une personne sensible doté d'un grand coeur, fidèle, loyal, protecteur, qui serait prêt à n’importe quoi pour ses proches.