I HEART YOU. lullaby indianna jones

« Ne pleure pas maman. »

« Maman? Pourquoi est-ce que tu pleures comme ça, tu ne vas pas bien? » Alayna, ma mère me regardait sa petite avec un visage détruit. Comment aurait-elle pût prévoir de tels événements? C'était tout bonnement impossible et plus les années avançaient plus maman se rendait compte qu'elle ne pouvait pas me donner tout ce qu'elle souhaitait. Mère célibataire, elle m'avait élevé comme une professionnelle, avec ses deux jobs de serveuse qui lui suçait tout son temps libre. Par contre, elle avait beau vouloir être là pour moi, son travail lui demandait tant qu'elle me laissait pratiquement toujours à la garderie ou à l'école. Une chance qu'une seconde personne se retrouva à arriver dans notre vie; Beverly, ma cousine et meilleure amie adorée. Elle me permettait de ne jamais être seule. Alayna faisait son possible pour subvenir à tous nos besoins. Je ne lui en veux pas, j'ai pût faire de très nombreuses rencontres dans ces endroits merveilleux. Jamais je ne me plaignait, n'ayant jamais connu mon père je n'aurait pas pût faire autrement d'ailleurs! La seule chose que je savais était qu'il avait choisit mon deuxième prénom, étant un grand fan du grand aventurier Jones. Pour moi, ma maman était mon héroïne et rien ne pourrait changer cela, pas même le petit taudis où nous vivions. Ne demandant jamais plus, toujours heureuse avec ce que j'avais, j'étais désormais âgée 10 ans. Je regardait tour à tour ma mère et les jolis nuages qui étaient apparent depuis la fenêtre de ma chambre. Les murs tous blancs pourraient facilement donner la nausée à tout le monde, mais elle signifiait pour moi la tranquilité, dans laquelle je me réfugiait tant ces temps-ci. Tout le monde s'attendait à ce que je me morfonde, que de grosses larmes de crocodiles tomberaient sur mes joues, et certainement pas à ce sourire permanent qui s'affichait sur mon beau visage. Cela faisait désormais dis jours que j'avais quitté les bancs d'école et mes amis lui manquaient beaucoup. Tout semblait parfait, trop parfait d'ailleurs et le malaise que j'eus sans mon cours de sport fut la fin des jeux amusants. Emmenée d'urgence à l'hôpital, les docteurs avaient dût me faire un massage cardiaque, tant mon pouls était faible. C'est ainsi que quelques jours plus tard, le docteur venait d'annoncer à ma mère que sa fille souffrait d'arythmie cardiaque. Ne possédant pas assez d'argent pour palier à les frais de l'opération, nous devions nous résoudre à accepter le problème sans broncher. Il était très dur de voir ma mère pleurer, surtout dans un endroit aussi triste. « Désolée chérie... C'est que... Je suis tellement triste de cette nouvelle...» Je posai la main sur la joue de ma magnifique mère. Tout le monde disait que l'on se ressemblait et ça me faisait extrêmement plaisir. Elle n'avait pas à pleurer pour ça, je ne comprenais pas pourquoi elle était si triste. Je m'y faisais plutôt bien avec cette nouvelle. Je devrais simplement mieux faire attention à moi-même à partir de maintenant. J'étais jeune, j'avais encore beaucoup d'années devant moi et je ne voulais en rater aucune. « Arrête de pleurer maman. Allez... Regarde-moi. Bon. Tu vois ce sourire? Imite-le je t'en pris. Ce n'est pas grave ce qui m'arrive, je ne vais pas mourir demain matin! Je dois simplement faire attention, et puis tu es là, on y arrivera ensemble, pas vrai? Beverly est là, n'oublies pas, nous sommes les trois mousquetaires! » Elle essuya ses larmes avant de m'offrir un sourire forcé. Oui, je savais que nous allions y arriver parce que nous surmontions toujours tout ce qui se mettait sur notre chemin. Parce que nous étions une famille et que c'était ce qui importait le plus dans la vie, elle. Beverly et moi, pour toujours.

« Et je tombai au pays des merveilles. »

23 ans, 23 longues années que j'étais née et j'étais toujours en excellente santé. Ou du moins, pour quelqu'un souffrant d'Arythmie cardiaque on s'entend. J'aurais pût dire que cette maladie m'a ralentie, qu'elle m'a renfermée dans un monde de malheur mais ce serait mentir à tout le monde. J'ai toujours gardé un secret ma faible constitution, loin de moi l'idée d'être prise en pitié, je n'avait que faire du regard des autres qui se sentaient mal pour moi. Je voulais être normale, me mêler parmi eux sans qu'ils ne se sentent avec quelqu'un de différent. Je devais avouer que j'y arrivais à merveille, je n'eut que deux autre malaise minime depuis mes dix ans et c'était un signe pour moi que j'étais forte. Après le lycée, je suivis un Baccalauréat en Histoire, ma passion depuis ma tendre enfance. Savoir ce qui se passait dans les années passées, faire des recherches, passer des heures dans la bibliothèque à la recherche de la perle rare. Je faisais donc absolument tout ce qui me plaisait, j'avais désormais terminée l'université et je travaillais au musée de Londres. J'avais mon appartement depuis mes vingt ans, avec ma cousine, décidant de quitté ma mère et de lui enlever ce poids constant sur ses épaules frêle; elle avait toujours été plus fragile que moi. Je me considérais comme une personne normale et c'était ce qui me faisait plaisir. Aujourd'hui, je décidai de quitter plus tôt le musée sous permission de mon boss pour me rendre chez ma mère. Vêtue de mon trenchcoat et de mon foulard rose bonbon, je sortis dans la froideur de l'hiver pour visiter Alayna. Un sourire planait sur mes lèvres alors que je passais à côté de Big Ben, horloge qui rappelait tant d'années d'histoire et qui me faisait vibrer. Mon regard était fixé sur les aiguilles, c'est la dernière chose que je me souvins avant de tomber dans un espèce de damné trou. Je me réveillai une nouvelle fois dans une pièce totalement désinfectée, d'une blancheur immaculée. Mais bon sang, je n'avais eut aucune émotions fortes! Alors pourquoi je me retrouvais à l'hôpital?! C'était fortement dérangeant, et ce ne fut que quelques longues minutes plus tard que je retrouvai ma cousine et meilleure amie endormie sur le fauteuil aux côtés de mon lit. Je la regardais avec une pointe de nostalgie, tout en me rendant compte des événements futurs. La vie était bien trop courte pour se priver de ce que l'on rêve de faire depuis des années non? Ma passion avait beau être l'histoire, j'étais totalement éperdue devant un chanteur d'un groupe rock Américain; Cornelius Crowley. Bon, je vous vois déjà venir, comment vais=je faire pour rester en vie si je le rencontre vraiment? Car si j'étais si éprise de lui, il était clair que mon coeur ferait des ratés lors de notre rencontre... Mais qui disait qu'il allait vouloir me voir?? Enfin, je sais que tout ça semble être un immense coup de tête,, mais depuis toute petite Berverly rêvait d'ailler en Californie pour voir la ville qui portait son nom... Je me tournai vers ma cousine chérie, lui prit le main droite et attendit lentement qu'elle se réveille. Lorsque ce fut fait, je ne fit que lui lancer le plus tranquillement possible: « Bev', on s'en va en Californie, tu es d'accord pas vrai? »